Le parcours de Jules Verheylewegem
Jules Edouard Verheylewegem naît le 22 décembre 1908 à Lille. Ses parents, Edouard Louis Verheylewegem (employé, né en 1876) et Marie Julienne Collette (couturière, née en 1881) se sont mariés à Lille en 1902 et ont déjà eu trois enfants : Suzanne (1903), Charles (1904) et Juliette (1905) ; après Jules viendront Louise (1913) et Gérard (1919).
Après la mort de son épouse Marie en 1925, Edouard Verheylewegem quitte Lille avec ses enfants pour s’installer à Issy-les-Moulineaux1, où il est directeur de banque. En 1928, il se remarie avec Germaine Eugénie Lorthioir, elle aussi originaire de Lille, née en 1890. En 1937, le couple s’installe à Bois-Colombes, au 4, avenue Gambetta, puis au 18, rue Charles-Duflos en 1938, où ils vivront avec le plus jeune des enfants, Gérard.
En 1926, Jules Verheylewegem s’engage dans la Marine nationale française2. En 1931, après les cinq ans règlementaires3, il revient quelque temps à la vie civile, puis se réengage dans la Légion étrangère4 en 1933. Jusqu’en 1943, il stationne avec son unité en Algérie5 et au Maroc6.
En juillet 1943, Jules Verheylewegem rejoint les légionnaires engagés dans les combats de la Libération7. Il participe ainsi à la campagne de Tunisie en 1943 et à la libération de l’Italie au sein du Corps expéditionnaire français8. En 1944, il est nommé sergent. Lors de la bataille du Monte Cassino (Italie)9, il est blessé à la tête par un éclat d’obus, le 24 mai 1944, et évacué.
Étant donné la sévérité de ses blessures, la commission de réforme propose sa mise à la retraite en 1946. En décembre, il est transporté à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce pour y être opéré. Il décède à l’hôpital des suites de l’opération le 9 janvier 1947, et est déclaré mort pour la France.