Mémorial numérique de Bois-Colombes

Le parcours d’Eugène Damblanc

Gravure n°1 : «Le jour des morts sur le front» (05/11/1916)¹
Gravure n°1 : «Le jour des morts sur le front» (05/11/1916)¹

Gravure n°1 : «Le jour des morts sur le front» (05/11/1916)¹

Naissance : le 14/07/1865 à Montevideo (Uruguay)
Profession : illustrateur, sous le pseudonyme Damblans
Adresses à Bois-Colombes : 5 et 12, rue Charles-Duflos, entre 1911 et 1945
Décès : le 21/01/1945 à Bois-Colombes

Eugène Damblanc commence à travailler comme illustrateur pour des journaux argentins, avant de s’installer à Paris en 1890. C’est là qu’il épouse, en 1894, Marie Duffour, née à Buenos Aires, et que naissent leurs cinq enfants : Henriette en 1890, Léopold en 1891, Eugène en 1893, Georgette en 1894 et Mathilde en 1895. Eugène Damblanc commence alors à travailler pour des revues comme La Caricature, Le Pèlerin et Le Journal des Voyages. En 1900 débute sa collaboration avec le Supplément illustré du Petit Journal, qui paraît tous les dimanches. Ses illustrations sont signées sous le pseudonyme Damblans, ou parfois avec les lettres Ds.

Dans les années 1900, après le décès de Marie, la famille Damblanc s’installe à Bois-Colombes, au 5, rue Charles-Duflos (un terrain qui n’existe plus aujourd’hui, remplacé par la rue Félix-Braquet). C’est là que, pendant la Première Guerre mondiale, Eugène Damblanc réalise, avec l’illustrateur Dombled, la quasi-totalité des illustrations du Supplément illustré du Petit Journal.

Après la guerre, Eugène Damblanc continue sa carrière d’illustrateur : il collabore notamment à la réalisation d’histoires illustrées (ancêtres des bandes dessinées) comme Le Trésor de la Dévadassi (Myriam Catalany, 1941), et illustre des romans comme Le Bonheur est simple (Pierre L’Ermite, 1936). Il décédera le 21 janvier 1945, dans son domicile du 12, rue Charles-Duflos à Bois-Colombes.

¹ Les gravures illustrant ce portrait, tirées du Supplément illustré du Petit Journal, proviennent du fonds des Archives départementales des Hauts-de-Seine.

Sources :
• Fonds des Archives municipales de Bois-Colombes (AMBC)
• Fonds des Archives départementales des Hauts-de- Seine
• Site «Gallica» de la Bibliothèque nationale de France
• POIRRIER Philippe (sous la dir.), La Grande Guerre. Une histoire culturelle, Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 2015, 300 p., (Collection Histoires).